Depuis toujours, l’histoire de Longines est imprégnée par l’esprit pionnier, la quête de la précision et la vision intemporelle de l’élégance de la marque. Des caractéristiques qui ont poussé des pionniers et organisations sportives célèbres du monde entier à faire appel aux garde-temps Longines et à son expertise en chronométrage.
Auguste Agassiz & Ernest Francillon - Fondateurs de Longines
En 1832, Auguste Agassiz (1809-1877) fait équipe avec d’autres horlogers pour créer un Comptoir d'établissage dans le village suisse de Saint-Imier. À cette époque, les horlogers fabriquaient les composants à leur domicile avant de les assembler à l’atelier.
En 1852, son neveu, Ernest Francillon, lui succède à la gestion du comptoir. Visionnaire, il décide de bâtir une usine. En plus de réunir tous les artisans talentueux sous un même toit, il a également mis au point un système de production mécanisé pour garantir une qualité et une précision absolues.
Lorsqu’il implante son usine sur un champ que tout le monde appelle « Es Longines », Francillon décide de conserver ce nom pour son entreprise et crée la marque Longines.
L’usine Longines est inaugurée en 1867 et est restée en activité jusqu’à ce jour, au même endroit.
1867
1911
1966
Aujourd'hui
Francillon a démontré son esprit pionnier en protégeant ses produits de la contrefaçon. Il a veillé à ce que tous les garde-temps quittant l’usine soient gravés d’un numéro de série, du nom déposé de Longines et du logo du sablier ailé.
Dès l’introduction en Suisse de la loi protégeant les marques déposées, en 1880, Francillon a déposé la sienne. En 1889, il saisit l’opportunité de soumettre le nom de Longines et son sablier ailé au tout nouvel Office Fédéral de la Propriété Intellectuelle (OFPI). Lorsque sont établis les nouveaux United International Bureaux, précurseurs de la World Intellectual Property Organization (WIPO), il développe sa marque déposée pour la protéger sur les marchés internationaux.
Aujourd’hui, Longines reste la plus ancienne marque d’horlogerie déposée dans le Registre International de la WIPO.
Le calibre 20H est le mouvement chronographe destiné à mesurer des intervalles de temps avec précision. Il équipe une pièce gravée d’un jockey et sa monture, illustrant les liens d'origine de la marque avec l'univers équestre. Dès les années 1880, ils sont adoptés par les juges des hippodromes américains. D’anciennes publicités retrouvées aux États-Unis promeuvent en effet, en 1881 déjà, l’utilisation de ces garde-temps dans les courses hippiques.
Équipé d’aiguilles doubles pour les minutes et les heures, ce garde-temps a été imaginé pour Constantinople, afin de convertir l’heure turque en heure européenne. Un brevet est déposé en 1911.
Conçu pour les pilotes russes, ce chronographe de poignet en avance sur son temps était animé par le calibre Longines 19.73N.
Avec ses 29 mm de diamètre, le calibre 13.33Z représente le modèle de base des chronographes modernes. Amelia Earhart, pionnière américaine de l’aviation, a porté un modèle similaire pendant ses deux traversées de l’Atlantique en 1928 et 1932.
Ce garde-temps a été utilisé par les opérateurs de radios sur les navires pour convertir l’heure locale en heure universelle (UTC+0 ou Heure Zoulou) à l’aide d’une aiguille des heures supplémentaire. Les deux coins rouges indiquent les périodes de silence radio réservés aux appels d’urgence.
Le mécanisme flyback (retour en vol) permet de réinitialiser et de démarrer une nouvelle mesure du temps par une simple pression sur le bouton-poussoir. Cette fonction s’est avérée essentielle pour permettre aux aviateurs de mesurer précisément les étapes d’un vol et d’en démarrer de nouvelles tout en navigant à grande vitesse. Le modèle illustré date de 1928.
Baptisée The Longines Weems Second Setting Watch, elle a été conçue en collaboration avec Philip Van Horn Weems (1889-1979), membre de l’US Navy. Bon nombre de navigateurs et de pilotes ont grandement apprécié ce garde-temps. Grâce à son cadran intérieur tournant, il permet à son porteur de synchroniser avec précision la montre avec un signal horaire. Cette fonction garantit une mesure du temps exacte, indispensable à la navigation.
Après son vol pionnier chronométré par Longines en 1927, Charles Lindbergh s’approche des horlogers Longines pour développer en 1931 une montre facilitant les calculs de position. La montre Lindbergh à Angle Horaire fonctionne conjointement avec un sextant et un almanach nautique. Lindbergh conserve le cadran intérieur tournant de la montre Weems et lui ajoute une lunette tournante pour corriger l’équation du temps.
Le calibre 13ZN est l’un des mouvements de chronographe les plus avancés technologiquement à cette époque. Longines dépose un brevet pour le mécanisme de flyback en 1935, qui est accordé en 1936.
Ce chronographe emblématique arbore des boutons-poussoirs en forme de champignon uniques assurant l’étanchéité de la montre. Un brevet est déposé en 1938.
Baptisé calibre 13ZN12, ce chronographe indique les 60 minutes écoulées à l’aide d’une aiguille rouge épaisse au centre. Elle est plus facile à lire que le cadran auxiliaire habituel. Cette fois, le cadran auxiliaire de droite comptabilise les 12 heures.
La collection Conquest marque la première étape d’une nouvelle stratégie de développement de produits : l’introduction de familles de produits. Enregistrée en Suisse le 3 avril 1954, Conquest est la première famille de produits établie.
L’élégante collection Flagship porte un médaillon distinctif représentant une caravelle gravée sur le fond du boîtier.
Aujourd’hui appelé Legend Diver, ce garde-temps est étanche jusqu’à 120 m. Il présente un disque intérieur tournant dans les deux sens, actionné par la deuxième couronne ce qui a permis de le protéger des obstacles sous-marins.
Oscillant à 36 000 alternances par heure, le calibre 360 a décroché la 1ère et la 2ème places au concours de la montre la plus précise à l’Observatoire de Neuchâtel, en 1961.
Appelée Ultra-Chron, elle est plus précise qu’un chronomètre. Une montre haute fréquence dont la précision garantie est d’« une minute par mois », ce qui correspond à deux secondes par jour. Oscillant à 36 000 alternances par heure, elle s’inspire du calibre 360 et offre une alternative mécanique à l’émergence des mouvements électroniques et à quartz.
Baptisée Ultra-Quartz, elle est alors plus précise que toute autre montre-bracelet de série. Longines a développé son propre mouvement à quartz pour ce garde-temps.
Baptisée Feuille d’Or, cette montre à quartz mesurait seulement 1,98 mm d’épaisseur. Un merveilleux exploit technologique.
Baptisée La Grande Classique de Longines, cette montre est un symbole de l’élégance classique et de la sophistication intemporelle selon Longines.
Baptisé Longines DolceVita, il s’inspire d’un modèle rectangulaire des années 1920. Cette ligne a été introduite en hommage à la « dolce vita » italienne.
Création de la collection Longines Master, entièrement composée de modèles à mouvement mécanique.
La collection Longines Spirit est conçue de la même manière que les garde-temps des pionniers de l’aviation, qui comptaient sur Longines pour réaliser leurs exploits.
Cet appareil a été présenté pour la première fois au Festival Fédéral de Gymnastique, à Bâle. Lorsqu’un athlète rompt le fil, il déclenche soit le départ, soit l’arrêt du chronomètre.
Il permet de mesurer le 1/10<sup>ème</sup> de seconde.
Il permet de mesurer le 1/100<sup>ème</sup> de seconde.
Après les essais de 1937, Longines utilise cet appareil lors d’une course de ski dans le Montana. Il remplace le système de fil coupé : c’est l’interruption du faisceau lumineux qui active ou arrête les poussoirs du chronographe.
Baptisé Chronocaméra, cet appareil haute précision réagit immédiatement à un signal et donne les temps photographiés en 4 secondes. Il enregistre l’ordre, les nombres de départs et les arrivées, à l’heure, à la minute, à la seconde et au centième de seconde.
Baptisé Longines Chronocinégines, il se compose d’une caméra 16 mm et d’une horloge à quartz. Cet appareil innovant fournit aux juges une série d’images des athlètes à la ligne d’arrivée, capturées à chaque centième de seconde. Très utile, cette solution apporte la preuve qui permet d'identifier la personne ayant franchi la ligne d’arrivée la première.
Baptisé Contifort, ce système imprime la position des athlètes sur la ligne d’arrivée dans le temps et dans l’espace. Il fournit des indications au centième de seconde.
Baptisé Chronotypogines, cet appareil haute précision enregistre le temps sur une bande de papier. Il indique les heures, les minutes, les secondes, les dixièmes et les centièmes de seconde. Il permet aussi d’apprécier le millième de seconde. Certifié par l’Observatoire de Neuchâtel, on l’utilise pour chronométrer les courses et les records mondiaux de vitesse.
Baptisé Quantum Timer, c’est la toute dernière référence en chronométrage sportif.
Depuis sa fondation et jusqu’à ce jour, Longines a toujours entretenu des liens étroits avec le monde équestre. D’ailleurs, le premier mouvement de chronographe de Longines, en 1878, fut placé dans un boîtier gravé d’un jockey et de sa monture. Ces chronomètres sont apparus sur les pistes de courses américaines dans les années 1880 et ont rencontré un franc succès chez les jockeys et les amoureux des chevaux.
En 1912, Longines franchit une nouvelle étape en signant son premier partenariat officiel avec un événement de course de saut d’obstacles, à Lisbonne, au Portugal. Au cours du siècle qui suivra, d’innombrables compétitions équestres vont profiter de la qualité et de la fiabilité des appareils de chronométrage de Longines.
Depuis 2013, Longines est Chronométreur Officiel et Montre Officielle de la Fédération Équestre Internationale (FEI).
Dévaler les flancs de montagnes enneigées fait partie des sports les plus appréciés en Suisse, le pays natal de Longines. En 1924, la marque chronomètre sa première compétition de ski en Suisse. Quelques années plus tard, les chronomètres de Saint-Imier enregistrent les temps des Championnats du monde de ski à Chamonix, en France.
Au fil des années, Longines a développé des appareils innovants essentiels pour répondre aux besoins spécifiques du ski alpin : des chronomètres haute fréquence avec aiguille rattrapante (1939), des portiques électromécaniques (1950) et des appareils affichant directement les résultats sportifs sur les téléviseurs du monde entier (1971).
Depuis 2006, Longines est le Partenaire Principal Officiel et Chronométreur Officiel de la Fédération Internationale de Ski (FIS). La marque chronomètre toujours tous les événements liés à la Coupe du Monde et aux Championnats du Monde de Ski Alpin.
En 1949, Longines présente sa Chronocaméra, un instrument entièrement automatique restituant les temps photographiés, capable de mesurer au centième de seconde. Il était si convaincant que la Fédération Internationale d’Automobile l’a certifié en 1950.
La même année, pour la saison inaugurale de Formule 1, Longines chronomètre le célèbre Grand Prix de Monaco. La marque chronométrait déjà les courses automobiles dans les années 1930, mais les compétitions de type « Grand Prix » de la Formule 1 n’existaient pas encore.
Au début des années 1980, Longines élabore de nouveaux appareils de chronométrage pour suivre individuellement chacun des compétiteurs, une solution que la Fédération Internationale d’Automobile adopte rapidement.
Cette prouesse vaudra à Longines d’être le Chronométreur Officiel de toutes les courses de Formule 1 de 1982 à 1992.
En janvier 1949, des bolides de toute l’Europe participent à la première édition du Rallye de Monte-Carlo après la Seconde Guerre Mondiale. Le chronométrage est confié à Longines et restera son privilège pendant plus de 30 ans.
En 1955, la maison de Saint-Imier lance un instrument spécial d’impression par poinçonnage, le Printogines. Équipé d’une horloge avec réserve de marche de 8 jours, il permet aux concurrents de poinçonner leur propre carte de vérification à chaque checkpoint, sur une distance de plus de 5 000 km. Fiable et robuste, cet appareil a déterminé les temps officiels des vainqueurs à partir des passages enregistrés par les pilotes à tous les checkpoints. Il s’est avéré si utile qu’on y a eu recours pour chronométrer tous les grands rallyes de l’époque.
La Coupe des Alpes, le RAC Rallye of Great Britain, le TAP Rallye au Portugal, le Mille Lacs en Finlande, le Rallye Acropolis en Grèce et même le Rallye de Côte d’Ivoire en Afrique : Longines a chronométré d’innombrables compétitions jusqu’en 1985.
En 1951, Longines est invitée à chronométrer le plus grand rendez-vous cycliste au monde : le Tour de France.
La même année, pour la saison inaugurale de Formule 1, Longines chronomètre le célèbre Grand Prix de Monaco. La marque chronométrait déjà les courses automobiles dans les années 1930, mais les compétitions de type « Grand Prix » de la Formule 1 n’existaient pas encore.
Au début des années 1980, Longines élabore de nouveaux appareils de chronométrage pour suivre individuellement chacun des compétiteurs, une solution que la Fédération Internationale d’Automobile adopte rapidement.
Cette prouesse vaudra à Longines d’être le Chronométreur Officiel de toutes les courses de Formule 1 de 1982 à 1992.
Pendant plus de 35 ans, Longines a été Chronométreur Officiel de cette course cycliste de légende.
Depuis 1962, Longines est aussi le Partenaire et Chronométreur Officiel des Jeux du Commonwealth. À chaque édition, les chronométreurs, enregistreurs, spécialistes sportifs et gestionnaires des données de Longines mettent leur expertise et leurs instruments au service des fédérations de sport et de leurs athlètes talentueux dans tout le Commonwealth. Une équipe dédiée de plus de 200 spécialistes a été mobilisée pour chronométrer l’édition 2022.
Ce partenariat met en exergue l’ingéniosité et la précision des instruments de chronométrage de Longines.
